Nous vous parlions il y a quelques temps de quelques signaux d’alerte pour détecter le greenwashing. On vous présente aujourd’hui une aide plus « officielle » grâce à l’ADEME qui a mis en ligne un "petit guide d’auto-évaluation des messages de communication" très utile pour se faire une idée de ce que vaut une publicité en matière de greenwashing.

On peut notamment retenir les  » 5 signes qui ne trompent pas  » : 

1. Incitation à gaspiller 
L’utilisation du produit (ou service) montrée dans le message est en fait sujet  à gaspiller des ressources (énergie, matières premières, etc).

2. Incitation à sur-consommer
Le message incite à multiplier l’achat du produit ou service, ou incite à en faire un usage immodéré entraînant un gaspillage inutile.

3. Incitation à dégrader 
L’utilisation du produit, telle que montrée dans le message, a des impacts négatifs sur l’environnement. (S’il n’est pas toujours facile de savoir ce qui peut inciter à dégrader, il est pour autant possible d’éviter de représenter les comportements les plus outranciers.)

4. Banalisation/minimisation de la crise écologique
Le message rassure sur l’ampleur, les conséquences et/ou les enjeux de la crise écologique.

5. Dénigrement d’une pratique ou d’un produit écologique
Le message laisse supposer qu’un produit reconnu comme plus écologique dans sa consommation (comme de l’eau, telle énergie, telle ressource, etc.) pose en réalité un problème (de salubrité, de risque, etc.).

La mise en lumière de la pratique du greenwashing a augmenté le scepticisme des consommateurs face aux messages publicitaires. Malgré tout, cette pratique persiste et nuit aux démarches réellement écologiques d’entreprises ayant moins de visibilité, au profit des marques les plus visibles.

Pour éviter cela, il est essentiel de régulièrement s’interroger afin de ne plus se faire prendre au piège et de faire avancer la consommation vers un modèle vraiment plus durable et respectueux de l’environnement.